Porteur Sain : Oui  
Le sait-il ? Non

Ses armes : Carabine de chasse Winchester SXR 2 / Une machette

Sport pratiqué : Pôle dance pendant quelques années à 27 ans. Fitness et yoga aussi, mais juste pour garder la forme.

Autre précision : Elle est plutôt.. Souple, on va dire.  

Carnation : Blanche, légèrement halée et bronze facilement.
Taille : 1m68.
Corpulence | poids : Une cinquantaine de kilos tout au plus.
Cheveux: Blonds.
Yeux: Marrons.
Signes distinctifs: Un grain de beauté à la lèvre supérieure droite, un tatouage représentant une tête de mort, des ronces et des roses sur son avant-bras gauche. Il y a également le mot “Rebel” encadré sous la tête de mort.
Autre: Brooke aime faire attention à son style et à sa présentation. Essayant d’apparaître comme étant une personne soigneuse et guindée, mais indomptable. Son style comprend vestes en cuir, chapeau de cow-girl noir, cuissardes et un rouge à lèvre tape à l’oeil.

Brooke n’est plus du genre à se laisser marcher sur les pieds comme cela pouvait être le cas par le passé. C’est même plutôt le contraire désormais, il faut dire qu’au fond, elle a toujours eu ça en elle.. Hausser le ton lorsqu’il le faut pour s’imposer. Recadrer des ivrognes à deux doigts de faire des histoires, elle savait le faire. Mais elle mettait ça sur le compte de l’adrénaline, du fait qu’elle ne voulait pas perdre son job.. Soit l’apocalypse a démoli les barrières qu’elle s’imposait avant, soit l’adrénaline est en constante pulsation dans ses veines et elle est en mode automatique depuis le début..

L’oeil toujours vif et l’oreille affûtée, elle aime savoir ce qu’il se passe autour d’elle sans pour autant se montrer trop invasive dans la vie des autres. Parce qu’une chose est sûre et c’était sa règle d’or au bar, respecter les limites de l’intimité. Il fallait avoir l'œil partout, surveiller les gens sans en avoir l’air. Laisser traîner son oreille ici et là pour essayer de déterminer qui pouvait poser problème ou non.. Mais jamais avoir l’air de délibérément fouiller dans le passé des gens. C’était presque un travail de détective quand on y pense.. C’est devenu comme une seconde nature avec le temps.


De manière générale pour Brooke, le respect a toujours été primordial. Elle fixe les gens droit dans les yeux, donne ses avis avec franchise sans tourner autour du pot et sait imposer sa vision des choses. Si elle n’aime pas un personne, elle le fera savoir sans pour autant devenir invivable avec celle-ci. Elle gardera simplement un œil sur la personne en question.

Depuis la fin du monde, Brooke est intransigeante dans ses démarches et ses décisions, elle ne supporte pas les gens mous et qui manquent de peps. Lorsqu’elle a un projet, elle se donne à fond pour réussir, c’est une perfectionniste dans l’âme qui ne recule devant rien pour garantir sa sécurité et celle des gens qu’elle porte dans son cœur.

Derrière sa carapace de robustesse et d’assurance se cache néanmoins une personne qui, lorsqu’elle n’est pas en alerte, est d’un très bon vivant. Elle éprouve certains regrets par rapport à des décisions prises au début de l’infection.. Mais elle tâche de ne pas trop y penser car de toute façon, revenir en arrière n’est pas une option.

La vie de Brooke a été semée d’embûches. Dès l’enfance elle était confrontée à des difficultés dont elle n’avait pas conscience. L’argent était quelque chose que sa famille peinait à accumuler. C’était surtout son grand frère qui s’occupait d’elle alors que ses parents se devaient d’enchaîner les jobs pour parvenir à joindre les deux bouts. La petite Brooke comprit d’ailleurs relativement rapidement qu’elle n’était pas du tout un enfant désiré et qua c’était sa simple existence qui nuisait au reste de la famille. Cela se remarquait par de simples paroles avec les remarques que l’on pouvait lui faire, mais aussi par la différence qu’il pouvait y avoir lors des fêtes d’anniversaire, les cadeaux à Noël, les petites attentions.. Il n’y avait pas de violence physique mais Brooke sentait qu’elle n’était pas véritablement à sa place au sein même de sa propre famille.

Mais pour autant, jamais Brooke ne ressentit de quelconque animosité envers Phil, son frère. Lui était toujours là pour elle, toujours gentil, il jouait avec elle, en grandissant il l’aidait à faire ses devoirs et à se défendre à l’école. Il essayait de lui faire comprendre de ne pas se laisser faire mais l’ambiance à la maison était telle que la petite fille avait l’impression de mériter tout cela, c’était ancré dans son esprit. Brooke subissait et subissait encore, sans jamais rien dire. Elle est devenue le souffre douleur attitré de tout le monde pendant quelques années. On la laissait à peu près tranquille tant que son frère était encore scolarisé au même lycée qu’elle, mais dès l’année suivant son passage à l’université, ce n’était plus la même histoire.

Jusqu’à ce que la blonde vécut l’acharnement de trop. Alors qu’elle se faisait harceler et bousculer près de son casier, une gifle trop cinglante et mal placée lui provoqua un saignement de nez. Brooke, alors aveuglée par la rage accumulée par toutes ces années à encaisser sans rien dire, saisit le col de l’adolescente qui venait de la gifler pour lui décocher un coup de tête tellement brusque qu’elle-même commença à voir des étoiles. Elle eut le temps de lui en asséner un second avant que des professeurs débarquent de nulle part pour les séparer.

Bien sûr, c’est Brooke qui eut des problèmes, parce que c’est bien connu qu’à l’école, c’est toujours celui qui se défend qui prend. Visite chez le principal avec les parents, avertissement, ambiance encore pire à la maison.. Mais après cet incident, on l’emmerdait un peu moins au lycée. En plus, Phil était soulagé que sa petite sœur se soit enfin rebellée contre les malfaiteurs.

C’est lorsqu’il y eut les premières épidémies mondiales que Brooke perdit le fil. Ses notes chutèrent drastiquement à cause des confinements et des travaux distanciels, surtout que sa famille avait un internet complètement instable. Le coût de la vie augmenta encore.. Lorsque son père se retrouva hospitalisé après avoir contracté l’un des virus, une belle facture d'hospitalisation fit sombrer la famille dans le rouge financièrement. Même après les confinements et le retour à l’école, Brooke avait accumulé trop de retard. Elle prit la décision de tout plaquer et de chercher du travail, dans une.. Enième tentative de d’être acceptée et reconnue par ses paternels. Malheureusement les options n’étaient pas nombreuses, et même lorsqu’elle trouvait des petits boulots, aucune reconnaissance. Strictement rien, c’en était trop. Brooke récupéra son dernier salaire pour elle plutôt que de le donner à ses parents et c’est avec ses maigres économies qu’elle quitta la Nouvelle-Orléans, sa ville natale. Coupant tous les ponts avec ses parents, elle ne prenait des nouvelles très régulièrement que de son frère qui de toute façon avait lui aussi fini par quitter le domicile familial, toxique, pour alléger la charge de la famille.

Prise en stop à quelques reprises, elle avait alors 25 ans. Elle échoua quelque part au Texas et comprit rapidement que tout ne serait pas aussi facile qu’elle ne l’avait espéré.. Personne ne voulait vraiment d’elle, sa seule option viable se présenta à elle sous la forme d’un club de strip-tease. C’était là que toutes les filles comme elles étaient accueillies, et Brooke était très belle. Elle hésita quelques temps mais sa précaire situation financière l’obligea à faire un choix cornélien.

Les débuts furent.. Extrêmement difficile, mais elle avait l’habitude une fois encore. Quelques filles la prirent sous leurs ailes, d’autres étaient plus hostiles. C’était presque comme au lycée, finalement. Avec.. Moins de vêtements.. Brooke essaya vraiment sérieusement de faire ses preuves sur la barre mais avait objectivement la grâce d’un tractopelle en fin de vie. C’était une remarque de Drake, le patron. Cet homme était une sale race, mais il avait un bon fond et un sacré flair. Plutôt que de se débarrasser de Brooke, il lui affubla le poste de barmaid. Ainsi, pas de danse, mais une très jolie jeune fille derrière le bar pour servir les clients esseulés et leur tenir compagnie et surtout les faire cracher un maximum d’argent.

Là encore ce ne fut pas facile mais avec les conseils d’une autre barmaid et de Drake pour lui faire gagner petit à petit en assurance.

Ce qui devait à la base être un travail prit sur le volet pour lui permettre de retrouver une aisance financière devint son travail pendant les années qui suivirent. Elle finit même par apprendre délibérément à faire de la pole dance, même si elle ne la mettait jamais en pratique dans le club. C’était un simple hobby. Brooke était devenu l’un des éléments les plus importants du club. A 31 ans elle gérait le bar mais aussi les filles, se voyant un peu comme une mère poule pour elles, elle les protégeait comme elle aurait aimé que sa mère la protège et s’occupe d’elle. Bien sûr le contexte était totalement différent mais ça lui permettait en quelque sorte de passer outre la tristesse de son enfance, à sa manière. Et elle y trouvait son compte.

Elle ne chercha jamais à avoir des nouvelles de ses parents, et si d’abord Phil s’était montré sceptique et même plutôt en colère concernant son choix de carrière.. Elle restait sa soeur et lui faisait confiance lorsque cette dernière promettait que tout allait bien, mieux que jamais.

Quelque temps plus tard, les rumeurs de cette nouvelle maladie en Europe ne changèrent d’abord rien à sa vie, avant qu’on ne commence plus qu’à parler que de ça. Partout. Dans les journaux même si elle ne les lisait pas, sur le net, à la télé.. C’est vraiment lorsque même ses clients étaient plus concernés par la propagation du virus en France ou en Allemagne par exemple, que par sa poitrine juste sous leur nez qu’elle commença à véritablement s’inquiéter. Elle ne changea cependant rien à sa vie ni à ses habitudes, faisant confiance à ce que le gouvernement disait. Et puis que pouvait-elle faire d’autre ?

L’explosion des cas sur le continent américain seulement quelques mois plus tard, la création des Districts un peu partout dans le pays, la fermeture pure et simple des frontières avec le Canada et le Mexique.. Brooke comprit qu’elle ne prenait au sérieux cette pandémie que trop tard. La femme qui avait d’abord refusé de rejoindre les zones sécurisées se ravisa lorsqu’elle apprit pour les bombardements des viles frontalières.. Elle avait même pu voir des chasseurs fendre les cieux et se diriger vers le Mexique, apercevant des colonnes de fumée dans le lointain. Malheureusement, la zone sécurisée la plus proche d’elle était encore trop loin de son trou paumé du Texas.

Et elle ne pouvait pas abandonner ses filles, quelques-unes d’entre elles avaient également décidé de se cloîtrer chez elles plutôt que de rejoindre les zones sûres.

Alors que les rues devenaient de plus en plus dangereuses, Brooke lança l’appel. Tous ceux qui le voulaient, pourraient la rejoindre dans l’un des ranch du coin. Isolé, quelques fermiers et texans trop fiers pour aller se cloîtrer dans un refuge gouvernemental. Un reportage avait parlé de ces survivants qui ne faisaient pas confiance au gouvernement quelques semaines plus tôt et elle espérait que ces gens seraient encore là.. Elle prit le volant de son range rover qu’elle s’était acheté deux années auparavant et fit le tour des habitations pour ramasser les danseuses. Aux dernières nouvelles, Drake s’était réfugié quelque part à Cuba et ne donnait plus aucun signe de vie, il ne fallait pas compter sur lui. Elle ne pouvait plus compter que sur elle-même. Cherchant aussi à joindre son frère, ce dernier lui assura qu’il allait bien et qu’il se trouvait dans un District à la Nouvelle-Orléans.


Au volant de son véhicule, la femme ne pouvait que constater à quel point les choses avaient dégénéré. C’est le milieu du mois d’octobre 2034, presque en novembre, le pays est devenu si dangereux. Elles voient parfois des scènes atroces sur le bord des routes, leur véhicule est pourchassé par des meutes de ces.. Choses.. Qui courent et ne s'arrêtent jamais, jusqu’à finir distancées par le véhicule. Brooke comprend vite qu’il faut éviter les villes au maximum. Ces abominations sont partout. Le trajet prend alors quelques jours, les filles se relaient pour conduire tour à tour afin que les autres se reposent et aucun incident ne survient.

De cette manière, c’est aux côtés de cinq autres filles qu’elle rejoint un ranch. L’ensemble de l’immense propriété et son terrain étaient entourés d’une clôture de fortune. Pour elles, ça semblait solide..

Il y avait déjà beaucoup de monde. Pas seulement des fermiers ou des ranchers, des personnes tout à fait lambda avaient déjà investi les lieux. C’était bourré de monde, et à en juger par les corps sans vie autour de la propriété, les malades savaient déjà où chercher pour les trouver..

Le climat au ranch était particulièrement anxiogène. Les attaques d’infectés étaient fréquentes, les barricades n’étaient pas du tout solides et il fallait sans cesse les remplacer.. De nombreuses personnes partaient, venaient, mouraient parfois aussi.. L’endroit n’était pas sûr, personne n’était en sécurité ici.. Mais Brooke ne pouvait pas partir, elle n’avait nulle part où aller. Et avec les filles à sa charge, c’était impensable. De plus, au moment où elle perdait tout espoir, son frère réapparut de nulle part accompagné de plusieurs hommes et femmes dans un camion de l’armée, quelques soldats étaient parmi eux. Ils venaient d’arriver dans l'État du Texas après avoir fui la Louisiane. Le District ayant été submergé et ravagé, leurs parents tués, tous ces gens avaient dû fuir quelques semaines auparavant et c’est Phil qui avait insisté pour les chercher. Il n’avait pas pu la contacter car son téléphone était resté là-bas et il ne connaissait pas son numéro. Ils avaient passé au peigne fin une bonne partie de la région pour retrouver cet endroit, manquant d’y passer plusieurs fois selon ses dires.

A partir de son arrivée, les choses changèrent en bien. Des tensions règnent entre soldats et certains des plus sceptiques mais l’ennemi commun est bien connu. Les infectés. Les soldats semblent pessimistes quant à la situation, ils parlent d’une exode militaire vers l’ouest, citant Los Angeles et San Francisco et d’autres villes moins à l’ouest comme étant les derniers bastions subsistants.. Mais comme ils sont beaucoup moins nombreux que les “ civils “ ils décident de leur prêter main forte pour fortifier les lieux et survivre ici, faute de mieux. Des cultures sont en train de pousser, il y a du bétail.. Ils sont environ une quarantaine de survivants, ils ont bon espoir.

De nombreux mois passent alors. Au début discrète au sein de toute cette foule de survivants, Brooke finit par se montrer de plus en plus impliquée au sein du ranch. La présence de son frère lui apportant du réconfort et une raison supplémentaire de se battre pour survivre. Ceci, ajouté à toute l’assurance qu’elle a prit durant ces longues années à veiller sur des jeunes filles déboussolées pour la plupart, avec une dose de survivalisme forcé par l’arrivée des infectés sur le plan mondial, fit de Brooke une véritable survivante à part entière.

Maniant le fusil, la machette, elle se fit une place au sein de ceux qui sortaient affronter le danger plutôt que de rester dans la sécurité relative du ranch à se tourner les pouces et espérer s’en sortir. Elle avait pris le taureau par les cornes. Elle n’était pas la meilleure, mais ses compétences étaient fort appréciées par le groupe. Un ancien soldat lui avait appris comment se battre, comment tirer.

Tout cela dura longtemps, très longtemps.. Les ranchers subirent des pertes, réduisant légèrement leur nombre à une trentaine d’individus. Parmi ces disparitions se trouvait l’une des protégées de Brooke, morte lors d’une sortie en août de l’année 2035. Mais le groupe tenait bon.. Brooke avait trouvé sa routine, son quotidien. Sa veste en cuir, son chapeau, son style apocalyptique était adopté. Malheureusement la complaisance est un poison qui agit lentement.. Brooke pensait que tout était joué, dans la poche. Ils se voyaient survivre indéfiniment comme ça. Un jour, une partie non négligeable de leurs effectifs avaient prit la route pour aller piller l’arsenal d’une base de réservistes à l’abandon. Ces hommes et ces femmes ne revinrent jamais. Phil, son frère, en faisait partie. Brooke refusa de laisser tomber son grand frère et s’en alla seule pour les retrouver.

Chose qu’elle fit. La base n’était pas abandonnée. Des survivants moins pacifistes qu’eux avaient investi les lieux et sans même entrer, Brooke savait ce qu’il était advenu de son frère. Son corps pendu au bout d’une corde accrochée à un lampadaire, avec de nombreux autres membres de son groupe sur diverses sources de lumière..
Elle avait la rage comme jamais auparavant, mais elle ne pouvait plus rien faire. Faisant le trajet retour en ayant l’impression que son monde venait de s’effondrer pour la seconde fois.. Et ce n’était pas terminé. Lorsqu’elle retrouva le ranch, les barricades étaient saccagées, les infectés vagabondaient sur les terres. Le bétail servait à les nourrir, la grande maison était en calcinée, le feu éteint depuis des jours probablement, les véhicules des survivants n’étaient plus là.. Quelque chose d’abominable s’était produit et elle n’avait pas été là pour les protéger. En faisant en sorte de discrètement récupérer quelques unes de ses affaires et quelques ressources, elle ne trouva rien. Pas même un mot pour elle, elle trouva quelques corps de ses amis, certains d’entre eux étaient probablement revenu à la vie et s’étaient aventurés dans les terres arides, au hasard.. Mais rien de plus.

Sans repères à nouveau, Brooke était complètement perdue.. Elle hésita même à en finir pour de bon. S’avouer vaincue, se laisser engloutir par ce monde duquel plus rien de bon ne pouvait émerger.. Mais non. Malgré ce qu’elle croyait, la mort lui faisait peur, elle voulait vivre à tout prix.

Comme lorsqu’elle avait quitté le domicile familial, c’est avec ses maigres ressources que Brooke prit la route vers l’ouest. C’était à peu près à la fin de l’année 2035.

Ralentie par les dangereusement basses températures de la fin de l’année, la survivante avait réussi à trouver refuge dans une petite maison quelque part en Arizona, le pire endroit du monde. Elle avait pu mettre la main sur un moyen de locomotion, un vieux pick-up qu’elle avait trouvé dans la grange d’une ferme qui ressemblait à toutes les autres, sous une bâche avec les clés dans la boîte à gant. Il lui avait fallu quelques jours pour la remettre en état, avec ses maigres connaissances en la matière, mais elle y était parvenue.

Quand les températures remontent, Brooke attend encore quelques semaines le temps de bien préparer son voyage. Puis, elle reprend la route. Ce vieux taco l’avait bien aidée, surtout aux abords de Los Angeles, où elle n’avait trouvé que des ruines. Il tomba en rade à une cinquantaine de kilomètres au sud de San Francisco.

L’arrivée en ville, à pieds qui plus est, ne se fait pas en toute simplicité.. Comme d’habitude la vie lui met des bâtons dans les roues. D’abord plus à l’est dans la ville, elle n’est pas particulièrement habituée à une telle densité d’infectés ni aux environnements très urbains. Sa progression est lente, fastidieuse, elle ne fait plus l’erreur de tirer avec son fusil comme elle pouvait le faire impunément dans les grandes plaines arides de l’Arizona par exemple, là où elle pouvait voir les infectés arriver de très, très loin.

Elle avait failli y laisser la vie, avec une erreur comme celle-ci. En s’aventurant près des docks de la ville. La survivante en rencontra une autre. Une ancienne militaire, elle lui apprit bien des choses sur la région. Comme quoi le District était, de manière surprenante, encore debout, mais que d’autres institutions avaient émergées. Elle-même étant à la tête d’une sorte de groupe.. Soi-disant que Brooke aurait même eu sa place, mais l’intéressée vit sa curiosité piquée par la mention de cet autre groupe de gens simples qui survivaient grâce au troc. L’idée de.. Remplir des contrats et de vivre sur un bateau ne la séduisait pas. De même que d’aller s’enrôler dans des registres auprès de l’armée, non merci. Avec une adresse en tête.. Brooke porte ses espoirs vers ces fameux “ Troqueurs “


Nous sommes à la fin du mois de mai 2036..